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Décision d’autorisation de tir d’un loup dans notre Canton

Dernière mise à jour : 26 févr.

Une légende amérindienne, rapportée par Farley Mowat, qui s’est illustré parmi les loups dans l’actuel Nunavut au début du 20ème siècle, rapporte qu’Amarok, sollicité par le Grand Esprit, devint le protecteur des artiodactyles en mangeant ceux qui étaient malades ou faibles.

Ce rôle convint très bien et au loup et au caribou, et à l’Inuit, tant que Dame Nature régnait en maître.

L’homme blanc qui lui n’avait plus de prédateur relégua Dame Nature au second plan et faussa ainsi les paradigmes naturels.

Les apprentis sorciers (ré)introduisirent ci et là lynx, loups ou ours et laissèrent cormorans et goélands décimer, qui les poissons, qui les sternes, et qui les mouettes locales.

Le chasseur a largement contribué à l’essor des artiodactyles, les amenant à des cheptels abondants, se parant de son rôle de gestionnaire.

Quoi de plus tentant de le détrôner de ce rôle en introduisant des prédateurs ?

Il n’était pas sorcier de comprendre l’impossibilité d’un équilibre artificiellement trafiqué au profit des prédateurs dans la Nature de notre canton.

En tant que chasseur, nous regrettons qu’un prédateur supérieur tel qu’un loup doivent subir la dure sentence de mort parce qu’on l’a dirigé dans le mauvais endroit, parce qu’on l’a amené dans des contrées trop peuplées par l’Homme. Son crime : se nourrir simplement et facilement en dérobant le bien d’autrui. Une vieille histoire…

La probable exécution aurait pu être évitée si les bonnes décisions avaient été prises au bon moment et si l’on n’avait pas laissé ce canidé se reproduire si rapidement en si grand nombre, en se félicitant benoitement de son retour.

Au vu de la situation, nos autorités et le service de la faune ont dû prendre une décision des plus rapides, s’appuyant sur les critères de la Confédération. Il n’est pas tolérable en effet que le monde agricole et ses éleveurs doivent subir ce genre de perte d’une part et que d’autre part des animaux de rente doivent souffrir sous les crocs de loups « d’importation » qui n’ont – hélas ! Oui, hélas… - plus assez d’espaces naturels pour pouvoir vivre une vie normale de prédateurs dans notre région. Henri-Armand MeisterMembre du comité de la Fédération des chasseurs neuchâtelois Le communiqué du Canton: https://www.ne.ch/medias/Pages/20231006_Tirloupisole.aspx


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